G. de Garry Stewart

G. de Garry Stewart, notre premier spectacle approche à grands pas: le vendredi 27 novembre 2009 à 20h30 au théâtre des Louvrais.
Le titre G. se réfère au ballet classique du 19è siècle Giselle.
Composé en 1841 par Adolphe Adam sur un livret de Théophile Gauthier, chorégraphié par Jean Corali et Jules Perrot et dansé par Carlotta Grisi.

Giselle, jeune paysanne naïve, est amoureuse d'Albrecht et pense être aimée en retour. Mais elle découvre qu'il est noble et fiancé à une duchesse (vilain Albrecht!) Giselle devient folle de chagrin et meurt de douleur.
Albrecht en venant se recueillir sur la tombe se retrouve la cible des Willis, fantômes de jeunes filles mortes avant leurs noces qui le condamnent à danser jusqu'à la mort. Giselle (bien gentille) transformée à son tour en créature ailée tente d'intercéder auprès de la reine des Wilis pour le sauver.

Un spectacle qui promet d'être détonnant. Garry Stewart, chorégraphe d'une quarantaine d'année dirige depuis 1999 l'Australian Dance Theatre , compagnie de danse australienne jeune et vigoureuse. Déjà en 2000 il s'était inspiré du lac des cygnes pour créer Birdbrain, une pièce contemporaine et métissée.
Avec G. il s'attaque (avec tendresse et énergie) à un monument de la danse classique romantique. Sur une musique répétitive les danseurs évoluent dans un couloir de lumière devant un écran ou défilent des mots.
Tout est vert (costumes, lumières), couleur que l'on ne retrouve qu'assez rarement sur scène car elle est censée porter malheur. Pendant plus d'une heure les danseurs se lancent dans une interprétation effrénée, alternant solennité et rage contemporaine.
Garry Stewart ne retient pas l'histoire (nunuche) de Giselle mais les sensations et émotions (universelles) qui s'en dégagent: l'amour, le désespoir, la folie... il ne diabolise ni ne ridiculise la technique classique (les interprètes sont d'excellents danseurs classique et contemporain), il l'intègre très naturellement à son style contemporain.

Un petit avant goût